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    (image retouchée par m@t) 

     

     

    brûlé à feu doux sur la place publique.
    un miroir de péchés dans les yeux.
    de la chair à ne pas oublier sur la plaque.
    ne m'oublie pas.
    je serais en première ligne.
    la place publique.
    la place publique.
    on peut s'attendre à un humanoïde.
    un bourreau-humanoïde.
    ne m'oublie pas.
    je serais publique ce soir.

    donne-moi mon héroïne.
    ma petite poupée. mes défenses.
    ils finiront par rentrer. tout saccager.
    tout niquer, mes rêves sans sables.
    mouve-moi jusqu'à l'os.

    la place publique.
    le miroir.
    ne m'oublie pas.

    ne m'oublie pas.
    je serai le premier à rejoindre Mamie.
    sa place publique.
    qu'on ne dise pas que je veux être seul.

     

     

     


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    mord-moi les doigts
    que j'attache tes dents
    à mes phalanges.

    croque-moi les lèvres
    que j'avale tes caries
    pour mon désert sucré.

    arrache-moi les yeux
    que je dorme en corps
    sur tes cils, mon signe. 


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    crève les yeux en pleur.
    c'est ici, notre demeure.
    tu
    meurs.
    quoi.
    beurre !

    fends-moi
    en milles morceaux
    de
    en veux-
    tu
    en voilà
    quoi. une
    fois. nombre
    de morceaux.
    peaux. c'est pour
    de faux.
    rentre.


    dedans. 

     

     

     

     

     


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    la prison la plus riche, m'a été confié. confinée de livres ouverts, la chambre qui lutte sur un lit de velours. où repose le prince charmant. absent et dormant. ma triste vie, ronflant. cuiller les années sur quelques pétales. il faut germer avant de faner.  on se jette sur le rêve. les lettres qui défilent. le crayon.
    les mots qui s'en fichent. fichtr.
                      Marguerite est plus jolie, quand elle est bête.


    (LÀ Où LA TERRE S'EST ARRÊTÉE).

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     two
    years
    in love

     

     

    Miossec chante. nous buvons.
    nous chantons. il boit, non, non,
    non, nous ne sommes plus saoules,
    un peu à bout. c'est rien. rentrer dans
    un souvenir, dans le lit en face des
    films d'horreur. peur dans les draps.
    il faut attendre la deuxième nuit pour
    commencer à boire et à chanter sur
    la même bouche. mais pour l'instant,
    crachons veux-tu bien...

    Je dessine des mots, tu écris du dessin.
    pas de destin en mains. tout est réel,
    tout est réel, même lorsque l'atmosphère
    dégage nos addictions. car tout devient
    surréaliste lorsque nos corps, sans corde,
    s'entremêle à merveille, capitaine.
    nous avons avalé des placebos.
    nous avons avalé des placebos.
    et aussi des inversés. et des injectés.
    sommes-nous les jouets du destin
    souviens-toi des moments divins...
    pas de corde à pendre  à son cou,
    trois petits coups sur le côté droit
    la couverture tombe par terre.
    la couverture sombre à terre.

     

     

     


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