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TROUSSES DE PAS
Je t'ai vu me faire un sourire. un sourire qui me disait, j'aurais aimer t'embrasser, je t'aime. un sourire qui sort de ton visage pour se coller au mien. C'est comme si tu avais toujours été là. comme si avant n'avait jamais eu de sens. en se disant que tout était possible nous avons été loin. en cendres et ensemble. Je suis à nu en toi pour toi. Mon roi qui dort toujours. mon prince qui aime les vampires. à la pointe des anges tu demeures sans peurs. Rien ne peut expliquer la chute. dans un meilleur du pire nous serons. en rond pour de bon. Il a roulé et j'ai vu les horloges défilées. une jeune femme est passée, en courant, avec une poussette, un enfant dedans, en courant, en mourant, en allant de plus en plus vite. et là je me suis dis que c'était ça la vie. la vie, nous, courant en mourant. près pour la petite mort.
je ne meurt qu'ici.entre ton coeur et ton cou.
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Un deux trois, je t’ai entendu respirer et j’ai calé mes soupirs sur les tiens. Comme deux aveugles en plein jours qui ne savent pas où aller, j’ai pris ta main pour qu’on se guide dans le labyrinthe des nuits sans lunes, dédales invertis rues qui n’en finissent pas des lumières qui apaisent nos cœurs, nos têtes, nos… Partir sans payer on a cru qu’on pouvait voler plus loin que là où l’on est censés aller, à briser les limites l’au delà de nos mains qui se frôlent et nus pour le roi du monde, il aurait dessiné mon visage comme j’écrivais le sien sur des centaines de pages vides, d’un petit cahier coloré. Les os qui craquent, les nerfs tendus comme du papier glacé, quelque chose de pornographique sur les murs blancs des pièces qu’on aurait à repeindre. Du vin rouge et des joints. Un deux trois, j’ai battu mon cœur plus fort que toi.